Jeune Ambassadeur du Savoir – Montérégie – Frederic Fortin Libraire https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com Fri, 16 Oct 2020 14:43:06 +0000 fr-CA hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.4.9 Toutes forces incluses pour favoriser le raccrochage et la persévérance éducative ! https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/toutes-forces-incluses-pour-favoriser-le-raccrochage-et-la-perseverance-educative/ https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/toutes-forces-incluses-pour-favoriser-le-raccrochage-et-la-perseverance-educative/#respond Mon, 14 Feb 2011 15:08:00 +0000 https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/?p=51 LANCEMENT OFFICIEL DU PROGRAMME JEUNES AMBASSADEURS DU SAVOIR Toutes forces incluses pour favoriser le raccrochage et la persévérance éducative ! MONTRÉAL, le 9 févr. /CNW Telbec/ – Après une année d’opération à titre de projet pilote, l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA) effectuera le 10 février prochain, à Montréal, le lancement officiel du […]

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LANCEMENT OFFICIEL DU PROGRAMME JEUNES AMBASSADEURS DU SAVOIR

Toutes forces incluses pour favoriser le raccrochage et la persévérance éducative !

MONTRÉAL, le 9 févr. /CNW Telbec/ – Après une année d’opération à titre de projet pilote, l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICÉA) effectuera le 10 février prochain, à Montréal, le lancement officiel du programme Jeunes ambassadeurs du savoir. L’ICÉA convie donc tous les acteurs du milieu de l’éducation et de la formation, ainsi que tous ceux et celles œuvrant auprès de la jeunesse, au lancement de ce programme prometteur pour contribuer à la lutte au décrochage scolaire et encourager la persévérance éducative.

Rappelons que Jeunes ambassadeurs du savoir se veut un moyen alternatif de valoriser l’importance d’apprendre tout au long de la vie et souhaite inciter les jeunes à persévérer dans leur projet éducatif. Avec l’appui de divers partenaires, ce programme recrute des ex-décrocheurs âgés de 16 à 30 ans ayant eu un parcours éducatif atypique et ayant le désir d’aider d’autres jeunes à améliorer leur condition de vie par l’éducation et la formation.

Ainsi, en 2010, l’ICÉA a offert 48 heures de formation en communication et animation de réseaux à 26 jeunes à travers le Québec. Ces jeunes ambassadeurs du savoir, maintenant outillés pour inspirer leurs pairs en témoignant de leur parcours et de leurs réflexions, sillonnent leur région et organisent différentes activités pour valoriser le goût et les possibilités d’apprendre.

Lors de ce lancement, l’ICÉA dévoilera les premiers résultats de ce programme et présentera plusieurs de ses jeunes ambassadeurs.

Seront présents à cet évènement : 17 jeunes ambassadeurs Gilles Petitclerc, Directeur Général de la Commission Scolaire de Montréal Alain Cassista, Directeur Général du Réseau des Carrefours Jeunesse Emploi Jean Therrien, Directeur Développement Économique, Conférence Régionale des Élus de Montréal Léa Cousineau, Présidente de l’ICEA
Deux jeunes ambassadeurs feront aussi une allocution lors de l’événement.

Jeunes ambassadeurs du savoir reçoit l’appui financier de plusieurs partenaires, notamment le Secrétariat à la jeunesse dans le cadre de la Stratégie d’action jeunesse du gouvernement du Québec.

LANCEMENT OFFICIEL DU PROGRAMME JEUNES AMBASSADEURS DU SAVOIR
Jeudi 10 février 2011, de 17 h à 19 h
Accueil au Centre 7400 à partir de 16 h 45
7400, rue Saint-Laurent, Montréal (métro Castelnau)

Renseignements:
Source : Institut de coopération pour l’éducation des adultes
Information:

Valérie Michaud, adjointe de projet
(514) 948-2044 poste 227 | jas@icea.qc.ca
www.icea.qc.ca

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Trouver sa route https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/trouver-sa-route/ https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/trouver-sa-route/#respond Sun, 09 Jan 2011 15:19:00 +0000 https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/?p=59 Tout débuta dans un petit village à proximité de St-Hyacinthe. Né en 1979, les médecins ont vite constaté que j’avais un problème au niveau cardiaque, le diagnostic a été une sténose à orthique. Les années passèrent et le début d’un long calvaire commença. Dès mon jeune âge, je me sentais exclu des autres car j’étais […]

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Tout débuta dans un petit village à proximité de St-Hyacinthe. Né en 1979, les médecins ont vite constaté que j’avais un problème au niveau cardiaque, le diagnostic a été une sténose à orthique. Les années passèrent et le début d’un long calvaire commença. Dès mon jeune âge, je me sentais exclu des autres car j’étais différent et dans ma tête, j’étais sûr de mourir jeune, alors la vie pour moi était assez difficile.

Le début du rejet

J’étais jeune et comme tous les jeunes, j’espérais avoir l’attention et aussi la complicité apportée à un enfant en bas âge. Ne manquant de rien au niveau de l’alimentation, je n’étais quand même pas à plaindre, mais de plus en plus, j’enviais les autres enfants, genre mes amis ou même mes voisins qui, eux, avaient un père présent, la personne de référence d’un enfant, celui qui doit penser qu’une vie en dépend. Souvent j’espérais qu’il change et devienne plus présent dans ma vie, mais le temps continua de tourner et de plus en plus j’accumulais les déceptions et plus le temps passait, plus la jalousie s’incrustait en moi à force de toujours voir les autres profiter du savoir et des connaissances de leur paternel. Moi, quand j’avais la chance de le voir, ce qui était assez rare, il n’avait pas toujours le temps de s’occuper de moi. Dans mon coeur d’enfant, je commençais à penser que j’étais de trop dans sa vie et qu’il ne voulait rien savoir de moi. Quand il travaillait le bois, je le regardais, espérant le voir m’apprendre des choses nouvelles mais ce n’était pas du tout ce qui se passait, c’était plus du genre « touche pas à ça » ou « c’est pas des jouets ». Moi, je me sentais comme un pauvre innocent et c’est avec cette façon de penser que j’ai grandi.

La période rebelle

Quelques années plus tard, il y a eu le divorce de mes parents. À ce moment, dans ma tête, tout est devenu confus, il n’y avait plus personne qui pouvait avoir le contrôle sur moi, j’étais rendu rebelle et ma façon d’attirer l’attention était de faire des mauvais coups. À l’école, je n’avais aucune motivation, peu d’amis et jamais je ne me sentais à ma place. Très jeune, je commençais à penser au suicide pour ne plus vivre ça. J’avais beaucoup de difficulté à dire mes sentiments et souvent je pleurais en espérant ainsi mourir. À l’école, j’étais le mouton noir, celui qui est toujours à part des autres. Je haïssais l’école et les professeurs, tout ça causé par de mauvaises expériences avec mes professeurs de première année au primaire. Je me suis fait serrer les bras et je me suis fait dire que j’étais une pâte molle et que je n’étais pas bon et tout ça, car j’avais de la difficulté à comprendre. Par la suite, j’ai aimé seulement deux années scolaires. Ces deux années-là, j’avais des professeurs attentifs et sans préjugé. Dans ces deux années-là, mes résultats se sont de beaucoup améliorés; je reprenais tranquillement le goût à l’école, mais toujours l’année suivante, pour me faire haïr l’école.

Chum et drogue

Puis est venu le secondaire, enfin sorti de l’enfer des préférences de petit village, j’arrivais maintenant dans une grande école où tout devenait possible. Dès mon arrivée, les amis et les connaissances n’arrêtaient plus de grandir et là je commençai aussitôt à vouloir prendre ma place. À cette époque, je ne croyais pas que ma vie dépendrait en partie de ce moment. De jour en jour, j’accumulais les retenues, les suspensions et toutes les mesures disciplinaires possibles et imaginables. Un jour, accompagné d’un ami, je fumai mon premier joint en espérant trouver une porte de sortie à tout ce que je vivais et que je voulais oublier. Ce moment fut le début d’un long et même très long voyage vers l’enfer. J’avais 14 ans.

Période sombre

L’année qui a suivi est celle que je regrette le plus maintenant, celle où je n’étais plus moi et où je croyais que je pourrais me départir de mes souffrances en faisant « suer » tous les gens autour de moi et même ceux qui m’étaient les plus chers. La drogue dominait ma vie, j’ai perdu de belles années à descendre dans l’enfer de la drogue, perdre le fil du temps, oublier mes valeurs et, par la même occasion, j’ai dû abandonner l’école. Durant cette année et quelques-unes qui ont suivi, je croyais avoir beaucoup d’amis mais avec le temps, je me suis aperçu qu’ils n’en étaient pas. Encore là, je me suis senti abandonné. La vie pour moi était devenue un enfer et la seule solution que j’envisageais, c’était de mettre fin à mes jours. J’avais toujours dans mon auto mon tuyau de balayeuse et ma roulette de « tape » et j’étais prêt à passer à l’action. La seule chose qui me retenait, c’était les gens que j’aimais et aussi l’espoir de pouvoir enfin un jour être bien mais, à ce moment, le mal était si fort que j’ai vraiment cru y passer.

L’amour apporte le changement

J’avais une copine à qui je tenais vraiment et c’est pour cette raison que j’ai pris la décision d’arrêter la drogue et, par la même occasion, faire le ménage de ma vie. J’ai tassé de ma vie les personnes qui avaient une mauvaise influence sur moi, je me suis trouvé un emploi et me voilà reparti pour une nouvelle aventure.

Le travail en usine

Par la suite, j’ai travaillé dans quelques usines à des salaires peu intéressants, mais durant un bon bout, je croyais que c’était ce que je méritais et que je ne pouvais accomplir autre chose que ça. De jour en jour, je me sentais comme un moins que rien et de plus en plus je m’enfonçais dans le noir et devenais encore plus convaincu que j’étais un pourri. Le tout a été couronné par plusieurs déceptions amoureuses, j’étais vraiment désemparé et je ne voyais aucune porte de sortie. C’était l’enfer, ma mère et mes soeurs me voyaient m’enfoncer et ne réussissaient pas à me convaincre de consulter quelqu’un de qualifié pour ce genre de problème car, selon moi, je n’avais pas de problème.

Horaire très chargé

La vie étant ce qu’elle est, quelque temps après, je rencontrais une femme très bien et que j’ai aimé beaucoup. Avec elle, j’ai appris beaucoup sur la vie et j’ai décidé de reprendre ma vie en main. C’était le début du retour sur les bancs d’école mais seulement à temps partiel les soirs après le travail. Durant plus d’un an, j’ai fréquenté l’école par les soirs, c’était très difficile ! J’ai été reclassé en alphabétisation et je voyais ce défi comme quelque chose d’inaccessible, mais je tenais à continuer car petit à petit je commençais à savoir que je méritais mieux que ce dont je m’étais toujours contenté. Le travail, l’école et l’amour, c’était un peu trop !

Retour à zéro

Pour commencer, je me suis à nouveau retrouvé seul, je ne voyais aucun avenir dans mon travail et mes qualités n’étaient pas reconnues, alors j’en suis venu à détester mon travail et à trouver la vie de plus en plus longue jusqu’au jour où mon employeur me congédia suite à une différence d’opinion face à mon travail et aux conditions auxquelles j’étais confronté. À ce moment précis, j’étais complètement anéanti et mon sentiment de rejet était à son plus fort. Encore une fois, je me suis senti innocent, sans aucune importance, sans talent, bon à rien, je voulais mourir et j’y étais prêt. J’ai pris mon « char » et suis retourné chez moi, je pleurais comme un enfant enragé, les veines me sortaient partout dans la face, j’étais rouge comme une tomate et les yeux rouges, tellement rouges que c’en était apeurant. Quand ma mère m’a aperçu dans cet état, elle a paniqué et elle m’a immédiatement ordonné d’aller voir le médecin, j’ai finalement, en dernier recours, décidé d’aller le rencontrer.

Enfin de la lumière

À mon arrivée, le docteur a vite constaté que je souffrais de dépression depuis déjà très longtemps. Il m’a parlé et m’a immédiatement conseillé de rencontrer du personnel formé pour ce genre de trouble. Suite à cette rencontre, je me suis présenté au CLSC avec en main la référence du médecin et ils m’ont immédiatement rencontré. Par la suite, j’ai rencontré un travailleur social durant plus d’un an et j’ai assisté à plusieurs conférences sur l’estime de soi. Durant cette période, j’ai appris beaucoup sur moi et sur mes capacités. La force que j’ai trouvée durant ce temps a été pour moi la découverte de la vie et j’ai enfin pu voir autre chose que la mort pour me sortir de cette impasse.

La passion = raison de vivre

Durant ce moment, j’ai découvert une passion, un moyen de faire le vide. C’est chanter ! Chanter pour sortir le méchant et me libérer du méchant qui essaie de me faire rechuter mais sans succès. La force que je prends dans la chanson m’apporte un énorme sentiment de bien-être inégalé et la force de me battre contre les divers obstacles sur mon chemin.

En route vers l’avenir

Avec les nouvelles ressources que je possédais, je décidai ensuite de réorienter ma vie et de suivre un cours donné au Carrefour jeunesse emploi de St-Hyacinthe sur l’orientation et, avec celui-ci, j’ai approfondi ma connaissance de moi et j’ai enfin découvert en quoi j’aimerais travailler et de quelle façon je voulais vivre ma vie.

L’école pour réussir

J’étais enfin décidé de retourner à l’école à temps plein et ainsi obtenir des résultats me prouvant que seulement moi pouvais décider où allait ma vie et ce que je suis vraiment. Maintenant, j’aime l’école et mon désir de mourir s’est transformé en besoin d’apprendre et de comprendre la vie et d’en obtenir les plus beaux moments. Aujourd’hui, je dois la vie à mon médecin et aussi à ma mère qui m’a poussé à agir. Sur ce, je souhaite vraiment que ceux qui vivent cette situation trouvent leur voie et cessent de vivre cet enfer !!!

Frédéric Fortin, Centre de formation des Maskoutains, St-Hyacinthe

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Pour sortir gagnant, il suffit d’y entrer! https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/pour-sortir-gagnant-il-suffit-dy-entrer/ https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/pour-sortir-gagnant-il-suffit-dy-entrer/#respond Sun, 09 Jan 2011 15:17:00 +0000 https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/?p=57 Quitter pour prendre conscience de l’importance Pour moi, l’école n’a jamais été chose facile. Au primaire, j’ai débuté avec un an plus jeune que les autres, j’avais beaucoup de difficulté et mes professeurs n’avaient vraiment pas le tour avec moi. Je me suis fais traiter de pâte molle et de «pas bon» car j’avais de […]

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Quitter pour prendre conscience de l’importance

Pour moi, l’école n’a jamais été chose facile. Au primaire, j’ai débuté avec un an plus jeune que les autres, j’avais beaucoup de difficulté et mes professeurs n’avaient vraiment pas le tour avec moi. Je me suis fais traiter de pâte molle et de «pas bon» car j’avais de la difficulté à comprendre. Mon père était très peu présent dans ma vie et cela jouait sur moi énormément. Vers l’âge de 10 ans, mes parents divorcèrent, c’était pour moi le début de la période rebelle. Dans mon petit village, j’étais considéré comme le mouton noir et je n’aimais pas l’école même que je la haïssais. Chaque année, je passais de peine et de misère. Je haïssais l’école! Puis est venu le secondaire, là j’avais du «fun»! J’ai fait suer plusieurs professeurs, surveillants, membres de direction, chauffeurs d’autobus : plus personne n’avait de contrôle sur moi. Les «chums», les «partys», le premier joint, furent le début de ma descente en enfer! À l’âge de 15 ans, j’ai dû abandonner l’école à cause de problèmes de comportement. Ma mère a toujours dit : «Toi, tu as décroché en maternelle de l’école!». Durant longtemps, j’ai trouvé cette phrase très drôle. À ce moment, je n’avais pas conscience de l’ampleur de la situation, j’étais dans mon univers, à la dérive.

Le côté moins rose d’un travail inadapté à ses besoins

J’avais toujours pensé que l’école ne servait à rien mais à mon arrivée sur le marché du travail, j’ai vite constaté le contraire en travaillant dans les usines, à des salaires très, très, très, très peu payant et aussi peu valorisants. Je me sentais vite comme un moins que rien, un «pas bon» et plusieurs blessures de mon enfance revenaient me hanter. Chaque jour, j’espérais partir en voyage pour ne plus vivre cet enfer! Je ne voyais plus vraiment de route pour sortir de ce cul-de-sac! Ce cul-de-sac où dormait mon talent. Peu à peu, j’en ai pris conscience.

Le retour aux bancs d’école

Un jour, j’ai enfin décidé de retourner à l’école pour améliorer mon sort. J’ai fait mes premières démarches au Centre Régional Intégré de Formation de Granby, pour pouvoir réintégrer le système scolaire. Par la suite, j’ai dû me soumettre à des tests de classement. Je n’avais pas fréquenté l’école depuis déjà presque 7 ans. J’étais du style à faire 3 fautes sur 4 mots. J’ai été reclassé en alphabétisation et durant plus d’un an, je combinais le travail de 50 heures/semaines puis l’école 2 soirs/semaine durant la première année et 4 soirs/semaine par la suite. La vie amoureuse en prenait tout un coup. C’était très difficile! J’ai finalement franchi l’étape3, puis l’étape 4 et ensuite le pré-secondaire. C’était pour moi un défi presque insurmontable, je visais le diplôme de secondaire V mais sans vraiment avoir de choix de carrière prévu.

Les bouleversements

Quelques mois plus tard, ma vie basculait, je me suis retrouvé célibataire, je ne voyais aucun avenir dans mon travail et mes qualités n’étaient pas reconnues, alors j’en suis venu à détester mon travail et à trouver la vie de plus en plus longue jusqu’au jour où mon employeur m’a congédié suite à une différence d’opinion face à mon travail et aux conditions auxquelles j’étais confronté.

Faire le ménage, pour repartir en force

Rendu à ce point, je devais regarder ma vie en face et avec beaucoup d’aide j’ai réussi à faire un bon ménage, à réapprendre à me connaître et à me faire confiance mais aussi à trouver qui j’étais et ce que je voulais dans la vie. Durant environ 1 an, j’ai consulté un travailleur social qui m’a beaucoup aidé à voir clair en moi. Par la suite, j’ai participé à un atelier en orientation au Carrefour Jeunesse Emploi de Saint-Hyacinthe et durant celui-ci, j’ai trouvé la route que je voulais emprunter dans la vie : terminer mes études et devenir un gestionnaire commercial.

D’une peur à une passion

C’est ainsi que j’ai repris les cours suite à quelques mois de répit, au Centre de Formation des Maskoutains, et depuis, mes notes n’ont pas cessé de m’épater. Présentement, je suis en train de terminer le sigle 5143 en français et c’est la première matière que je vais terminer. Je n’en crois pas mes yeux! J’ai passé à travers tous les livres de français, un à un, tout en maintenant une moyenne de 80%, chose que jamais je n’aurais pensé, ni même espérée! Maintenant, j’ai peur de m’ennuyer du français tellement j’ai appris à aimer ça! Moins de 3 mois encore à faire et puis c’est le diplôme de secondaire V que je vais décrocher!

Ma vie : une source d’encouragement pour d’autres

Dernièrement, j’ai participé à un concours dans le cadre de la semaine québécoise des adultes en formation et mon texte a été publié dans ce recueil (Ma plus belle histoire) édité par la Fédération des syndicats de l’enseignement (CSQ). Mon texte (Trouver sa route) porte sur les difficultés de se relever des étapes difficiles de la vie, d’en ressortir gagnant en investissant sur soi-même et en se donnant des outils comme l’éducation, qui permettent de s’épanouir!

La passerelle vers l’avenir!

Je crois sérieusement en l’éducation et que plusieurs problématiques de la société pourraient être évitées si chacun de nous avait la chance de trouver sa route, son but dans la vie et le développer! C’est ainsi que des talents qui dorment pourraient certainement se réveiller! Mais pour en sortir gagnant, il suffit d’y entrer!

Frédéric Fortin, Centre de formation des Maskoutains, 2005

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De décrocheur, il est parvenu à gagner le cégep https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/de-decrocheur-il-est-parvenu-a-gagner-le-cegep/ https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/de-decrocheur-il-est-parvenu-a-gagner-le-cegep/#respond Sun, 09 Jan 2011 15:14:00 +0000 https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/?p=55 À l’âge de 15 ans, Frédéric Fortin abandonnait ses études pour se rendre travailler en usine durant plusieurs années. Il a raccroché et sa vie a pris un tout autre sens.Durant son long parcours de formation comme adulte, il a siégé au conseil d’établissement et à celui des élèves dans son centre de formation. Cette […]

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À l’âge de 15 ans, Frédéric Fortin abandonnait ses études pour se rendre travailler en usine durant plusieurs années. Il a raccroché et sa vie a pris un tout autre sens.
Durant son long parcours de formation comme adulte, il a siégé au conseil d’établissement et à celui des élèves dans son centre de formation. Cette expérience lui a valu de participer au colloque du Mouvement québécois des adultes en formation; il est d’ailleurs membre du conseil d’administration de cet organisme pour une 2E année d’affilée. Il représente actuellement cet organisme au sein du comité des adultes de la « Semaine québécoise en formation des adultes ». Il livre son témoignage.

Un temps d’arrêt fructueux

Après plusieurs années d’un travail en usine qui ne lui procurait pas les satisfactions professionnelles attendues, il se rend compte à l’âge de 22 ans qu’il n’est pas à sa place; il prend le temps de recul nécessaire pour apprendre à ce connaître lui-même et pour arriver à identifier ses véritables aspirations
« Durant cette période, j’ai fait beaucoup de travail personnel pour finalement trouver ma route durant un processus d’orientation. Je voulais étudier en gestion de commerces », laisse savoir ce jeune adulte de 27 ans
Il s’aperçoit en même temps que la pente est abrupte pour arriver à réaliser son but dans la vie : « J’ai alors fait des démarches pour effectuer un retour aux études et j’ai été reclassé en alphabétisation. À ce moment, je croyais que jamais je ne réussirais à terminer mon secondaire. »

L’histoire d’une réussite

Il raconte les hauts et les bas de son parcours : « Au début, c’était difficile et je n’aimais pas ça. Mais, avec le temps, j’ai commencé à apprécié l’école et à apprendre sur différents sujets. J’étais vraiment surpris des résultats que j’obtenais et de plus en plus la motivation s’emparait de moi. Page par page et jour après jour, j’ai persévéré dans le but d’atteindre mon objectif. »

Il a complété son secondaire avec succès et il achève présentement sa formation en gestion de commerces : À l’aube d’obtenir mon attestation, j’envisage mon entrée à l’université dans ce domaine qui me passionne. Durant toute cette aventure, j’ai appris qu’il était important d’avoir des buts précis et de toujours les garder en mémoire. »
Frédéric Fortin a développé, tout au long de cette expérience, le goût d’apprendre et de toujours vouloir en savoir davantage.

Journal de Montréal, 24 mars 2007

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De décrocheur à entrepreneur https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/de-decrocheur-a-entrepreneur/ https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/de-decrocheur-a-entrepreneur/#respond Sun, 09 Jan 2011 15:12:00 +0000 https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/?p=53 Dans la petite entrée de la bouquinerie du boulevard Cartier à Belœil, ce sont les livres qui nous accueillent. Des bouquins, il y a en partout. Dans des boîtes, sur des étagères, dans l’arrière-boutique; il y en a environ 40 000 au total, une vraie mine d’or pour les chasseurs de trésors. Toutefois, c’est son […]

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Dans la petite entrée de la bouquinerie du boulevard Cartier à Belœil, ce sont les livres qui nous accueillent. Des bouquins, il y a en partout. Dans des boîtes, sur des étagères, dans l’arrière-boutique; il y en a environ 40 000 au total, une vraie mine d’or pour les chasseurs de trésors. Toutefois, c’est son propriétaire, Frédéric Fortin, qui cache la plus belle histoire.

«J’ai décroché de l’école à l’âge de 14 ans alors que j’étais en 2e secondaire. C’était une période de ma vie très sombre et je ne voulais plus rien savoir de l’école», explique Frédéric Fortin. La motivation n’y était pas et les mauvaises influences s’accumulaient. Il a donc décidé d’aller travailler en usine. «C’était rendu que je sentais les professeurs me pousser dans le dos pour ne plus me voir. J’étais extrêmement rebelle, confie M. Fortin. Après avoir décroché, j’ai travaillé pendant sept ans dans des shops. Les salaires étaient bas et c’était déprimant, car ce n’était pas ce que je voulais faire dans la vie. Mais je croyais que c’était ce que je méritais».

Remise en question

Déprimé de la direction que prenait sa vie, Frédéric Fortin a décidé de retourner sur les bancs d’école. Il s’est inscrit aux cours du soir à l’éducation aux adultes pendant plus d’un an au Centre régional intégré de formation de Granby tout en continuant de travailler. «Lors de ces cours, j’ai été reclassé en alphabétisation. Ça a été très difficile et je voyais ça comme une montagne. Cependant, je tenais à continuer, car je commençais à entrevoir que je méritais mieux», explique-t-il.

Par la suite, tout s’est mis à débouler lorsqu’il a perdu son emploi en usine. Tout d’abord, des cours d’orientation au Carrefour jeunesse emploi à Saint-Hyacinthe, qui lui ont permis de travailler sur lui et de trouver le domaine qui l’intéressait. Son champ d’activité: la gestion de commerce. «Ça allumait des étincelles dans mes yeux», confie-t-il.
Se fixer un objectif a d’ailleurs été la clé de la réussite selon lui. Il a mis quatre années à compléter son secondaire au Centre de formation des Maskoutains et son cégep, à Saint-Hyacinthe. «J’ai trouvé divers moyens pour m’accrocher à mon rêve. Je me suis impliqué énormément dans la vie étudiante et j’ai travaillé à la cantine étudiante pour être plus près des gens», explique-t-il.

L’homme maintenant âgé de 30 ans a complété ses études collégiales avec une moyenne de 93 %. Il a d’ailleurs remporté au passage un Laurier d’argent, récompensant le deuxième meilleur élève de sa cohorte. Revigoré, il a tenté sa chance sur le marché de l’emploi, mais s’est constamment buté à des portes closes en raison de son unilinguisme. «Je me suis exilé à Calgary pendant un an et demi. Le jour, je travaillais dans un dépanneur et le soir, je prenais des cours d’anglais», explique Frédéric Fortin. Pas mal pour quelqu’un que l’on décrivait comme analphabète quelques années auparavant.

L’esprit d’entrepreneur

Longtemps éteint sous des tonnes de soucis, l’esprit entrepreneurial de Frédéric Fortin commençait à refaire surface. Vendeur de roches à trois ans, de gommes au primaire et instigateur d’un dépanneur mobile lorsqu’il travaillait en usine, il a repris les rênes de la bouquinerie que tenait son père jusqu’à tout récemment. «C’est en lisant le livre de Russel H. Conwell, Des hectares de diamants, que mes yeux se sont ouverts. La morale du livre dit qu’il est important d’apercevoir toute la richesse qu’il y a autour de nous. Mon père n’avait plus la motivation pour continuer, alors que moi, je me sentais prêt à accomplir mon rêve d’avoir mon entreprise. J’ai fait les démarches nécessaires», explique M. Fortin.
«J’ai des projets plein la tête. Je compte rénover la boutique pour qu’elle soit plus accueillante et qu’il soit plus facile d’y retrouver les livres. Je tiens notamment à accorder beaucoup d’importance à la section pour enfants», souligne l’entrepreneur.

En plus d’être maintenant propriétaire de sa bouquinerie, Frédéric Fortin réserve de son temps pour donner des conférences dans les écoles. Le but: sensibiliser les gens au fait que revenir aux études, c’est possible. «L’éducation, c’est primordial. Cependant, j’en profite également pour parler de l’importance de se connaître et d’avoir un objectif en étudiant», souligne-t-il.

La bouquinerie de M. Fortin est située au 221, boulevard Cartier, suite 100, à Belœil et est ouverte du lundi au samedi.

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Pourquoi j’ai décidé de m’impliquer dans le Projet Jeune ambassadeur du savoir https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/pourquoi-jai-decide-de-mimpliquer-dans-le-projet-jeune-ambassadeur-du-savoir/ https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/pourquoi-jai-decide-de-mimpliquer-dans-le-projet-jeune-ambassadeur-du-savoir/#respond Fri, 08 Jan 2010 15:20:00 +0000 https://fredericfortinlibraire.tresorsdufutur.com/?p=61 L’idée de faire des témoignages dans des organismes ou dans les écoles pour motiver les gens à retourner aux études ou simplement d’y rester est pour moi un projet qui date depuis très longtemps. C’est en 2003, au centre de formation des Maskoutains lors d’une journée témoignage dans le cadre de la semaine de la […]

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L’idée de faire des témoignages dans des organismes ou dans les écoles pour motiver les gens à retourner aux études ou simplement d’y rester est pour moi un projet qui date depuis très longtemps. C’est en 2003, au centre de formation des Maskoutains lors d’une journée témoignage dans le cadre de la semaine de la persévérance scolaire que des anciens élèves étaient venus nous parler de leur passage en formation que j’ai eu l’idée moi aussi de partager mon cheminement et donner le goût d’apprendre.

Mon implication au sein du conseil des élèves et du conseil d’établissement de mon centre de formation m’a amené à me présenter au troisième colloque du mouvement québécois des adultes en formation (MQAF) qui se tenait le 2 et 3 avril 2005 et à devenir membre du premier conseil d’administration de ce nouveau mouvement qui regroupe des étudiants adultes de l’ensemble du territoire québécois. C’est en tant que représentant du MQAF au sein du comité organisateur de la semaine québécoise des adultes en formation qui est organisé par l’institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICEA) que j’ai mis les pieds pour la première fois dans les bureaux de l’ICEA. Déjà à ce moment, je discutais avec la personne en charge du comité, Mme Aliette Poirier, de mon désir de faire des témoignages sur l’importance de l’éducation.

En 2004, j’ai envoyé un texte dans le cadre d’un concours qui incitait les élèves à écrire leur plus belle histoire et mon texte, Trouver sa route, a été retenu et publié dans le recueil, Ma plus belle histoire, édition 2004-2005, réalisé par la Fédération des syndicats de l’enseignement. Lors de la parution de ce texte, j’ai reçu beaucoup de commentaires positifs sur l’impact de ce témoignage ce qui m’a donné le goût de continuer de partager mon histoire.

Ensuite, au cours de la cinquième édition de la semaine des adultes en formation, un article sur mon cheminement scolaire a paru dans le journal de Montréal du 24 mars 2007 et encore une fois, j’ai reçu de beaux commentaires. C’est à ce moment précis que j’ai décidé que j’étais pour continuer ce genre de projet dans l’avenir et que mon cheminement servirait pour éveiller les gens sur cette problématique de société qu’est le décrochage scolaire.

Continuant de m’impliquer au sein de plusieurs comités, j’ai eu des entretiens téléphoniques avec Mr Pierre Pagé, chargé de projet à l’ICEA, et c’est à ce moment que j’ai appris qu’un projet d’envergure verrait le jour d’ici peu. Aussitôt, j’ai demandé de faire partie de ce grand projet et j’ai probablement été le premier à vouloir m’impliquer dans ce projet. Longtemps, j’ai espéré sa réalisation jusqu’au jour où à ma grande satisfaction, j’ai su que le projet Jeunes ambassadeurs du savoir était maintenant devenu réalité. Maintenant, Je suis très fier de faire partie de la première cohorte de jeunes ambassadeurs qui porte le nom : Les défricheurs.

L’aventure JAS est pour moi un moyen de passer un message aux jeunes à fort risque de décrochage, mais aussi au moins jeune qui ont déjà abandonné l’école afin de les aider à prendre conscience de l’importance de l’éducation dans la vie de tous les jours et qu’il n’est jamais trop tard pour effectuer un retour aux études ou tout simplement les aider à trouver ce qui les passionnent comme cela a été le cas dans mon propre cheminement. Quand on trouve sa route dans la vie, tout devient plus facile. Il y a mille et une façons d’apprendre, alors à vous de trouver celles qui vous conviennent.
Voici un résumé de ma route.

Ayant personnellement décroché à l’âge de 15 ans, j’ai compris au fil des ans d’où l’importance d’aller à l’école et de s’instruire dans le but de travailler dans un domaine qui nous passionne et nous donne le goût de toujours vouloir aller plus loin et se réaliser. Quand j’ai touché le fond, période très sombre de ma vie, c’est à ce moment que j’ai décidé, avec l’aide de plusieurs, de reprendre ma vie en main que tout a commencé pour moi. Un long processus de remise en question et de travail sur soi m’a permis de découvrir qui j’étais et ce que je voulais faire dans la vie. C’est l’hors d’un atelier d’orientation donné au Carrefour Jeunesse Emploi de Saint-Hyacinthe que j’ai trouvé ma route. À partir de ce moment, j’avais un but et j’ai travaillé très fort pour l’atteindre.

Après plusieurs années de travail acharné, j’ai découvert qu’avec beaucoup de détermination et de persévérance, les choses qui semblaient impossible à réaliser se réalisent.

Dans mon cas, j’ai terminé mes études secondaires ainsi que ma formation en gestion de commerces et je vis maintenant mon rêve de posséder ma propre entreprise en lien avec mes valeurs. Depuis maintenant dix mois, je suis propriétaire de la librairie de livres usagés, Les Trésors du futur Inc. à Beloeil. C’est lors de mon retour aux études que la passion pour la lecture s’est développé et maintenant c’est mon métier. Assez surprenant pour un gars qui a été reclassé en alphabétisation lors de son retour sur les bancs d’école. La lecture est pour moi une des plus importantes richesses que nous possédons et elle me permet de satisfaire ma grande curiosité et de m’accompagner dans la réalisation de mes projets les plus fous.

En tant que JAS, transmettre le message, qu’apprendre tout au long de la vie est maintenant un besoin de base dans notre société toujours en croissante évolution est un des points les plus importants de notre mission. À une époque où le taux de décrochage scolaire au Québec est à son plus haut comparativement aux autres pays dans le monde. Il était grand temps qu’un projet d’une telle envergure voit le jour au Québec. Ensemble, nous trouverons des solutions à ce problème qui sera bientôt qu’un malheureux événement de l’histoire.

Je souhaite maintenant partager mon parcourt avec ceux et celles qui vivent le même type de situation et qui croient que c’est impossible de retourner aux études et de réussir.

Frédéric Fortin, 8 janvier 2010

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